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La dentelle de Binche

Pour tout amateur, le lien entre Binche et la dentelle est évident puisque la Ville a donné son nom à une superbe dentelle aux fuseaux : « le Binche ».

La première archive mentionnant l’existence de la dentelle binchoise date de 1697, mais c’est au XVIIIème siècle que Binche va connaître son activité dentellière la plus florissante. Des documents indiquent que la population binchoise compte mille ouvrières dentellières et qu’ « il s’y fait beaucoup de dentelles qui entretiennent les deux tiers de la Ville ». Ces dentelles suivent un circuit commercial assez complexe qui aboutit souvent aux Cours les plus prestigieuses.

Après l’épisode destructeur de la Révolution française, Binche renoue avec son glorieux passé. En effet, Victor Hugo se fera l’écho de la renommée de la dentelle binchoise dans l'une de ses oeuvres les plus emblématiques, « Les Misérables », à l’occasion des noces de Cosette ; c’est également à Binche qu' a été réalisé le voile de mariée de Louise-Marie d‘Orléans lorsqu’elle épouse le premier roi des Belges, Léopold Ier.
Le nombre de dentellières n'a cessé de croître durant la première moitié du XIXème siècle, pour atteindre un sommet en 1856, avec 1.800 dentellières pour une population d’environ 6.000 personnes.

Comme partout, le succès grandissant de la dentelle mécanique et l’éclosion  de nouvelles industries dès la seconde moitié du siècle vont porter un coup quasi-fatal à l’artisanat dentellier.

Durant la première moitié du XXème siècle, il ne reste que quelques rares dentellières en activité.
En 1950, les autorités communales binchoises, en parfait décalage avec le conformisme de l’époque, décident de créer une école de dentelle, afin de rendre vie à cet élément prestigieux du passé de la Ville.

Dès ce moment, une nouvelle dynamique est lancée et, au fil de la seconde moitié du XXème siècle, outre l’école, diverses associations et initiatives personnelles et collectives vont voir le jour :

 

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